Insurmountable : la montagne, ça vous gagne (ou pas)

Voici un titre que je n’aurais sûrement jamais essayé si Epic Games Store ne l’avais pas offert. Je l’ai pourtant terminé et je note ici ce que j’en ai pensé.

De quoi ça parle ?

Le jeu commence en nous mettant dans la peau d’un alpiniste au pied d’une montage et le but est tout simplement de grimper à son sommet. Le terrain de jeu est découpé en cases hexagonales qui peuvent être de hauteurs différentes et de type de terrain différents : roche, neige, glace.

Notre personnage possède cinq jauges de ressources que l’on doit gérer :

  • La santé, si elle tombe à zéro, c’est le décès ;
  • L’énergie qui est consommée à chaque déplacement, chaque types de terrain drainant la jauge différemment ;
  • La santé mentale qui représente le stress qu’on vit lors de l’ascension, certain évènements agissant dessus (en bien ou en mal) ;
  • La température qui descends ou qui remonte selon la météo et la phase de la journée (jour ou nuit) ;
  • Et enfin l’oxygène, qui diminue quand on est au dessus des 6000m d’altitude, représentant la « Zone de la Mort ».

La montagne est parsemée de ressources qu’on peut choisir d’aller chercher afin de recharger l’une ou l’autre des jauges et des évènements aléatoires peuvent apparaître lors des déplacements.

Une histoire

Très vite le jeu nous pose les prémisses d’une histoire et on doit résoudre des missions afin de gagner des compétences, des nouveaux personnages et résoudre le mystère auquel nous faisons face. Je ne dis rien du tout sur cette histoire pour ne rien spoiler mais restez assis, on arrive là au premier soucis du jeu : son story telling est pauvre. Entre chaque mission on revient au QG, et on a le droit a quelques lignes de dialogue avec un personnage, le tout sur fond fixe et en plus, on ne va pas se mentir, ça ne vole vraiment pas haut.

Les missions

L’autre problème que j’ai rapidement trouvé est qu’il n’y a en gros que deux types de mission :

  • aller au sommet puis à une autre point indiqué une fois celui-ci atteint ;
  • Utiliser un appareil qui détermine une direction pour trouver un point d’intérêt, répéter ça 3 ou 5 fois selon la mission et finalement, aller à une position désignée.

Et on répète ça une bonne vingtaines de fois…

Je pensais que les évènements aléatoires allaient pimenter un peu l’ensemble, mais là encore, on en a pour chacune des jauges en gros, et on en fait vite le tour, finissant par connaître par cœur les décisions à prendre.

La difficulté

Je l’ai fait en mode Normal. Et bien j’aurais peut être dû le faire dans le mode le plus dur car ce n’est pas un mode Normal, c’est un mode Facile. Je n’ai été en danger qu’une seule fois, lors de la dernière mission… C’est clairement mal équilibré et ça a contribué au sentiment d’ennuie qui a fini par me prendre.

Conclusion

Est-ce que je conseil ce jeu ? Même si je l’ai fini, c’était plus par persévérance que par plaisir. Donc non, il était prometteur mais la promesse fini par tourner en rond et on se dit que c’est dommage, car le principe était vraiment bon sur le papier. Il y a un manque de contenu pour casser la routine et surtout un manque de mystère et une vraie histoire bien écrite. Comme quoi, s’appuyer purement sur le gameplay n’est pas suffisant.