Mon choix entre Dotclear et WordPress

Ma longue hésitation entre Dotclear et WordPress pour la réouverture de ce blog.

Introduction

C’est donc la sortie de Dotclear 2 qui a amorcé mon retour. Curiosité de voir ce qu’avait ce moteur de blog après tant de temps de développement. Mais ne voulant pas faire d’administration serveur, je me suis dirigé vers la plateforme WorWordPressm pour avoir un hébergement gratuit. Là, je me suis débattu avec mon installation cassée de Dotclear 1 pour pouvoir faire un export puis j’ai transféré tous les articles vers WordWordPress (mais ceci est une autre histoire).

Mais rapidement, j’ai été frustré de l’offre gratuite :

  • pas d’installation de plugins ;
  • pas de personnalisation du thème ;
  • et puis faut dire, mon côté geek n’a pas supporté de ne pas pouvoir bidouiller l’installation... 😄;.

Du coup, j’ai installé WorWordPressr mon hébergeur habituel (merci Johan 😉), et puis Dotclear 2 pour pouvoir les comparer.

Dotclear 2

L’installation est super simple, il suffit de suivre les instructions. Bien entendu, il faut connaître les paramètres de la base de données, mais sinon c’est super simple.

La phase suivante m’a donné envie de rester sur DC : le panneau d’administration. Au premier contact, on a une sensation de clarté, de simplicité. La prise en main est immédiate, et le champ de billet rapide est une très bonne idée. Par contre, tout en étant plus clair, je l’ai trouvé moins utile que celui de WP.

Il y a un éditeur visuel en mode xhtml mais pas en mode wiki (pour quoi faire allez-vous me demander, et c’est bien vrai). Il remplit bien son office mais je le trouve un peu en retrait par rapport à celui de WP.

L’installation de plugins ou de thèmes juste par leur url est toujours présente et manque cruellement à WP à mes yeux. Malheureusement, ces extensions sont encore peu nombreuses, mais concernant les thèmes, des squelettes de mise en page vierges sont disponibles pour faire son propre thème (dotaddicct.org).

La liste des billets est plus concise permettant ainsi d’afficher plus de billets sur une seule page.

Les widgets font leur apparition avec un éditeur en drag&drop pour les placer sur le bandeau de navigation et le bandeau d’extras, tout à fait équivalent à celui de WP.

Les tests de charge le donnent aussi gagnant face à WP, mais ce genre de test est toujours à prendre avec des pincettes.

Le petit détail qui m’a accroché : j’adore leur nouveau logo 😄.

WordPress 2.6

L’installation est aussi simple, pas de démarcation notable à ce niveau.

Le tableau de bord est assez dur visuellement au premier abord : beaucoup de choses affichées, on ne sait pas trop par où commencer, le menu en haut présenté de manière horizontale, avec trois entrées tout à droite (settings, plugins, users) qui fait qu’on ne les voit pas tout de suite. Sans être le bazar, ça reste touffu et il faut un peu tâtonner au départ. Passé cette première impression, le tableau de bord est super utile. On a toutes les informations importantes sur la même page.

L’éditeur visuel est vraiment très plaisant, j’aime bien le fait d’avoir un seul éditeur pour l’extrait et le reste du billet avec juste un élément de séparation (le "more tag"). On notera l’absence de syntaxe wiki par contre (donc soit visuel, soit xhtml).

Les plugins ne peuvent pas être installés depuis l’administration mais doivent être transférés par ftp dans le répertoire des plugins. Par contre, ils ont un système de notification de mise à jour ainsi qu’une automatisation du processus en un clic (un accès ftp reste nécessaire). Il parait qu’un système de mise à jour de tout WordpWordPress intégré à la version 2.7 et un plugin existe déjà pour s’en occuper.

Il existe d’ailleurs énormément de plugins et de thèmes qui permettent de modifier énormément d’aspects du moteur, notamment l’interface d’administration : amélioration des menus, traitement par lots, un peu d’AJAX pour fluidifier les manipulations etc...

C’est la grande force de WP, une communauté énorme, et une collection de plugins qui couvrent tout un panel de besoins différents.

Enfin, le détail qui a définitivement fait pencher la balance vers WP : le turbo mode. En gros, il utilise Google Gears pour garder un cache d’éléments du panneau d’administration pour accélerer le tout (on ne retélécharge pas tout).

Conclusion

J’ai choisi Wodrpress, mais sans être réellement convaincu. Il n’y a pas de choix ultime, seulement un choix à faire, selon ses préférences et pour ça, il faut prendre le temps d’utiliser les deux quelques heures 🙂

MAJ : on dirait que la version 2.7 va gommer tous les défauts que je trouve à WP