Pourquoi je suis anti Apple 1/2

Ceux qui me connaissent un peu le savent : je déteste Apple. Et comme ce blog est là pour ça, je vais prendre du recul et tenter d’expliquer ce sentiment qui peut être parfois très véhément.

Lors de l’âge d’or de l’empire Microsoft, le grand challenger était Apple et de ce fait, cette entreprise avait la sympathie des gens, moi y compris. Leur prix et le fait que les jeux ne soient pas forcément développés pour cette plate-forme faisaient que je ne me suis jamais vu acheter un Mac mais je reconnaissais volontiers que c’était plus simple, moins buggé, plug-n-play, etc…

MacOS X

Puis est arrivé MacOS X, qui a séduit toute une génération de geek, car basé sur BSD, un système Unix, avec ses outils ligne de commande qui plaisent tant aux bidouilleurs. Une interface avec des effets de distorsion des fenêtres pour en mettre plein la vue, le tout dans des machines hyper design. J’ai voulu installer ce système sur ma machine, mais c’était tout d’abord illégal (la licence OSX interdisant son installation sur autre chose qu’une machine Apple), et puis très compliqué (pire qu’un Linux à l’époque). Me suis même demandé si je n’allais pas casser la tirelire mais la compatibilité des jeux et autres m’avait dissuadé. Apple était toujours aussi sympathique et le fer de lance de la lutte contre Microsoft, le grand méchant identifié.

iPod

L’arrivée de l’iPod entama la chute d’Apple dans mon estime. Pas tant à cause de l’appareil en lui même mais surtout pour son écosystème. En effet, les musiques achetées sur iTunes ne pouvaient être lues que sur l’iPod. Si vous décidiez de changer de lecteur de musique, tout ce que vous avez acheté était perdu ! Cette limitation a été levée en 2009 mais mettre à jour sa bibliothèque nécessitait de repayer tout ces contenus pourtant déjà acheté précédemment !

Autre limitation très contraignante : l’obligation d’utiliser le logiciel iTunes pour charger sa musique. Alors que la majorité de lecteurs numériques pouvaient être connectés en mode « clé usb » et permettaient de charger sa musique d’un simple copier-coller ; Apple ne laissait pas le choix dans la manière de charger son lecteur. Si encore le logiciel était ergonomique et léger, mais c’est une énorme usine à gaz, lente à se mettre en route, lente à synchroniser ses fichiers qui en font un vrai calvaire au quotidien. Sans oublier les gens qui utilisent un système qui ne soit ni MacOS ni Windows : ils ne pouvaient rien faire avant que des bidouilleurs bricolent des logiciels alternatifs, bien mieux pensés et plus véloces.

La prison Apple était construite, il fallait maintenant étendre sa sphère d’influence, ce sera l’objet d’un deuxième article !