The John Butler Trio

Pour inaugurer la nouvelle section musique des p’ti z’articles, je vais parler d’un artiste qui me transporte quand je l’entends : John Butler.

C’est un guitariste auteur-compositeur-chanteur australien qui fait dans le folk rock à tendance jazz avec une pointe de reggae. Le groupe est formé de John à la guitare et au chant, un batteur et un bassiste. La particularité de ce groupe est que John change régulièrement de musiciens pour se donner de nouvelles orientations.

Pour le reste des informations factuelles je vous renvoie vers l’article wikipedia qui le fera bien mieux que moi.

J’ai découvert cet artiste via un extrait de Taratata où ils jouaient Zebra et je dois avouer que ce fut un sacré choc. Enfin un son que je ne connaissais pas : guitare acoustique 12 cordes (11, en fait), le tout dans un pedal board bien fourni, ampli Marshall, contrebasse dynamique et surprenante, une batterie toute en nuance. Moi qui ne suis pas fan de reggae, j’ai pourtant accroché et creusé un peu sur la toile.

Stupeur. Plein de lives enregistrés par des fans lors de concerts et diffusés légalement, John Butler les autorisant sous condition de ne pas pirater les albums qu’il sort. Téléchargement. Écoute. Révélation.

Ce trio dégage une énergie qui illumine mon mental, ça réveille et met de bonne humeur. En concert c’est « pire » : la sympathie qu’ils dégagent est communicative, on devient presque des Bisounours face à leur complicité (je parle de l’époque avec Michael Barker et Shannon Birchall, à cette heure je n’ai pas encore vu la nouvelle formation en concert). Puis il y a la magie Butler, seul sur scène, avec sa guitare pour LE morceau de John, son chef d’œuvre, sa communion de paix avec son public : Ocean.

C’est un morceau instrumental (vous en trouverez des enregistrements sur Youtube), qui n’est jamais tout à fait le même à chaque représentation, l’improvisation se taillant une place de choix. Un quart d’heure de pur bonheur où les notes résonnent dans la salle, nous transportant au-delà de notre conscience — pour paraphraser Jaessa — les sentiments remuant dans nos tripes nous faisant sentir vivant.

Voilà, il n’est pas aisé de parler de musique, c’est moins factuel, très subjectif, mais j’espère vous avoir donné envie d’y jeter une oreille 🙂 Je reparlerais sûrement du trio dans sa formation 2010 après le concert du 28/04 !